Dans l’abandon d’une grande lassitude face aux chimères,
Le balancement de l’ennui, au tic tac du quotidien éphémère,
Rythme le glas d’un requiem pour les oubliés de la terre
Qui, n’entendent plus la musique, comme amour de l’univers.
Ô Carlotta, le chant de ton étoile est si troublant à entendre,
Joueuse de luth, le vent emporte ta troublante mélodie bleue.
Dans le ciel de mon âme, inspiré par tes accents si tendres,
J’entends la musique orchestrée par ton cœur amoureux.
Lorsque, je voile mes cieux au drapé de ton innocence,
Mon amour prend son envol, aux ailes de la confiance,
Comme le refrain céleste d’une chanson, un air aérien
Fredonnant notre partition modulée, en ondes de câlins.
Carlotta, le jour où j’ai entendu ton adorable voix,
Sur un nuage d’or, tu as transporté ma ferveur,
Mêlant nos souffles dans le plus beau des chœurs
D’une musique, improvisée d’une commune foi.