Voyager en soi, toucher la profondeur,
Plonger dans la solitude ou dans l’inconnu,
Quel lointain proche pourrait me faire peur,
Si ce n’est dans le miroir, retrouver la vue.
Au regard de la vérité, tout est authentique,
Un peu partout, un kaléidoscope d’images,
Dans ce flou qui s’éclipse, une métaphysique,
S’exprime et me dévoile mon vrai visage.
Donc, de dérobade en dérobade, je garde la foi,
Le poème restitue tout ce qui s’exprime tout bas,
Au fil de mes rimes, ce que l’amour dit de moi,
Je le découvre, surprenante poésie, n’est-ce pas ?
Même si je l’ignore, l’indicible est ce que j’écris,
Alors, ma muse, lorsque j’aurais quitté ce monde,
Mon œuvre chantée d’aède restituera toute ma vie,
Offerte pour ton cœur, ma présence d’outre tombe.
Alain Meyer-Abbatucci