Brève apparition,
Te saisir dans un regard,
Puis te voir disparaître dans le brouillard
Le temps est impitoyable,
Même si la saison renaît
A la source du souvenir
Aux portes de l’invisible,
Le mystère porte tes couleurs,
Présence qui me hante
J’écris pour ne pas te perdre,
Plumes légères vers l’envol,
Tout tourne autour de ton absence
Pourquoi déterrer le silence ?
Je creuse ma propre souffrance,
Qu’elles furent belles nos promesses !
Les paupières de mon poème sourcillent,
Clin d’œil à ce qui fut nous,
Puis nos yeux se sont refermés !
Vers d’autre lieux, tu cours,
Ainsi va le cours de l’amour,
Sur mes lèvres, un goût de sang !