La vie est poétique, on peut se le dire,
Si l’on sait que l’on va bientôt mourir,
Assise sur un nuage, la mort m’attend,
Vers l’ombre vide, le futur firmament.
L’incertitude du confort accompagne le poète
Et, si il reste un lieu où plus rien peut se briser
C’est au fond de son cœur et non dans sa tête,
Écriture de l’âme, rêve d’ange pour l’être aimé.
Quelle paroi invisible supporte l’écriture du cœur ?
Qu’elle apparaisse de couleur d’ambre ou de noir,
Elle reflète l’indicible sur le miroir de nos peurs,
Au règne de l’arabesque, partage tous nos espoirs.
Curieuse sensation à noter, l’invincible besoin de créer,
Entendre d’une oreille interne ce qui se murmure ci bas,
Les songes des hommes entrelacés d’horreur et de beauté,
Et les pleurs de ceux qui crient leur amour depuis l’au-delà.
Réel instantané, où vibre l’illumination de l’image perçue,
La vérité sur soi même en chute libre pour une mise à nue,
Mon âme ravagée répond en écho à l’attirance de l’inconnu,
Témoin oculaire du magique et de l’émotionnel confondus.
En épitaphe, ma tombe fraiche pour y voir pousser des fleurs
Délivré du monde, je vous retrouverai au phrasé d’un sourire,
En dehors du temps, mon chant bleuira aux vents du bonheur,
Près de vous, en souffle retenu, je soulagerai vos doux soupirs.
Si l’on sait que l’on va bientôt mourir,
Assise sur un nuage, la mort m’attend,
Vers l’ombre vide, le futur firmament.
L’incertitude du confort accompagne le poète
Et, si il reste un lieu où plus rien peut se briser
C’est au fond de son cœur et non dans sa tête,
Écriture de l’âme, rêve d’ange pour l’être aimé.
Quelle paroi invisible supporte l’écriture du cœur ?
Qu’elle apparaisse de couleur d’ambre ou de noir,
Elle reflète l’indicible sur le miroir de nos peurs,
Au règne de l’arabesque, partage tous nos espoirs.
Curieuse sensation à noter, l’invincible besoin de créer,
Entendre d’une oreille interne ce qui se murmure ci bas,
Les songes des hommes entrelacés d’horreur et de beauté,
Et les pleurs de ceux qui crient leur amour depuis l’au-delà.
Réel instantané, où vibre l’illumination de l’image perçue,
La vérité sur soi même en chute libre pour une mise à nue,
Mon âme ravagée répond en écho à l’attirance de l’inconnu,
Témoin oculaire du magique et de l’émotionnel confondus.
En épitaphe, ma tombe fraiche pour y voir pousser des fleurs
Délivré du monde, je vous retrouverai au phrasé d’un sourire,
En dehors du temps, mon chant bleuira aux vents du bonheur,
Près de vous, en souffle retenu, je soulagerai vos doux soupirs.
Alain Meyer-Abbatucci