Sous un orage de murmures, de promesses, avance la destinée,
Pour un coup de foudre où l’hymen de deux cœurs s’illuminera,
L’on confie, à cette folle espérance, des songes de toute beauté,
Mais, seule, l’ombre amoureuse décide quand elle nous rejoindra.
Le passé, tristement, replie ses ailes, il n’y a pas de peines inutiles.
Sur d’autres lèvres sèches, une passion déçue épelle notre prénom,
L’on se mue, transporté d’une joie douloureuse et presque infantile,
Et, bénis soient les temps contraires pour nous offrir un nouvel horizon.
Allons, où le vent nous porte ! Qu’importe les feuilles mortes,
Si notre hier était nostalgie, ne vivons que pour aujourd’hui !
Au même endroit du rêve, l’amour nous attend à sa porte,
C’est par son angélique lumière que le bonheur nous éblouit.
Alain Meyer-Abbatucci