Donnez-moi à écrire, un autre mets que le chagrin,
J’ai faim d’un absolu de beauté pour ma bien aimée,
Ah, ses yeux tant désirés où s’illuminaient les matins,
Je n’ai au crépuscule que la pâle lueur de leur reflet.
Notre ardeur qui mollit face aux rêves prometteurs,
Fragile et intense passion, la vie est parfois cruelle,
L'insipide pluie buvant, goutte à goutte, le bonheur
Dans la brume, un bruit de pas s’éloigne, c’est elle !
Sans un cœur à chérir, le monde serait trop triste,
L’on se nourrit de l’autre, d’admirables rêveries,
Et, si la course au bonheur finit son tour de piste,
La puissance de l’amour nous accorde un sursis
Entre une douleur cachée et une joie expressive,
Notre front, silencieux, se plisse sous les années,
De toutes nos folles illusions, parties à la dérive,
Il nous reste, pur miracle, des lèvres à embrasser.
Allons vite acheter un bouquet de jolies fleurs,
Ce petit geste ne fleurit pas assez notre quotidien,
Ne laissons pas notre bien aimée dans la torpeur,
De nos saisons premières, revivifions le parfum.
Alain Meyer-Abbatucci
2009-01-08T12:04:00+01:00
Revivifions le parfum
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